Baromètre Amundi 2021 Actionnariat Salarié

Vendredi 09 juillet 2021

Actionnariat salarié

Appétence des salariés confirmé pour l’actionnariat salarié malgré la crise sanitaire selon le Baromètre Amundi 2021

Depuis 2013, date de la première publication du baromètre annuel1, l’actionnariat salarié, dispositif qui permet à un salarié d’acquérir des actions de son entreprise dans le cadre de son épargne salariale, confirme son succès : le montant des encours souscrits a plus que doublé (+167%), tout comme le nombre de bénéficiaires (+116%). Outil de fidélisation, l’actionnariat bénéficie d’un environnement règlementaire favorable (Loi Pacte). Dans ce contexte, les entreprises qui ont maintenu leurs opérations en 2020 ont rencontrés un vif succès en termes de participation des salariés, malgré l’incertitude due à la crise sanitaire.

Après l’analyse de près de 230 opérations d’actionnariat salarié réalisées sur les 8 dernières années (de 2013 à 2020) par près de soixantaine d’entreprises françaises de tailles et de capitalisations différentes, le baromètre Amundi 2021 met en évidence plusieurs tendances : 
 

  • Près de 42% de participation des salariés et un montant moyen souscrit dépassant les 4 100€ en 2020

Dans le contexte inédit de l’année 2020, la majorité des entreprises qui avaient prévu de lancer une opération d’actionnariat salarié avant la pandémie l’ont maintenue puisque 28 opérations d’actionnariat salarié ont été réalisées. Preuve de résilience de l’actionnariat salarié, les salariés ont plébiscité les opérations en 2020 avec un taux de participation et des montants moyens souscrits très enlevé.  

 

  • L’abondement et la décote restent des pratiques largement répandues en 2020

Avec la crise sanitaire, le chômage partiel et la baisse des rémunérations, l’actionnariat salarié est apparu comme un outil de reconnaissance et de récompense pour l’implication des salariés pendant cette période difficile : le montant moyen de l’abondement en 2020, complément offert par l’entreprise à ses salariés dans le cadre d’une souscription à l’opération d’actionnariat, a augmenté de 9% dans les GE et de 43% dans les ETI, et près de 70% contre 59 % en 2019 des entreprises ont proposé une décote d’au moins 20 % à leurs salariés pour l’achat d’actions.

 

  •  2021, l’année de l’accélération du développement de l’actionnariat salarié

Un sondage en ligne by Amundi réalisé entre le 22 février et 5 mars 2021 auprès de 500 entreprises cotées et non cotées confirme que 2021 devrait être une année pendant laquelle nombre d’entreprises voudront renforcer, développer ou mettre en place un actionnariat salarié, particulièrement chez les PME et ETI.

Si la pandémie a ou aura un impact sur les montants d’intéressement pour plus de 57% des entreprises interrogées, aucun impact n’est à envisager sur les opérations d’actionnariat salarié pour 63% d’entre elles. 42% des entreprises cotées interrogées seraient cependant incitées par les bénéfices des nouvelles mesures mises en place par la Loi de Finances 2021 (exonération du forfait social lié à l’abondement employeur jusqu’à fin 2022 et exonération de la contribution patronale spécifique pour les attributions gratuite d’actions…).

L’actionnariat salarié étant l’un des rares leviers d’alignement des intérêts, le gouvernement français a l’objectif ambitieux d’atteindre les 10% de taux d’actionnariat salarié d’ici à 2030, c’est à dire de conforter la place des salariés dans le partage de la valeur ajoutée, les fidéliser, mais aussi de renforcer les fonds propres des entreprises et donc leur capacité à investir et à se développer. Les montants souscrits par les salariés aux opérations d’actionnariat salarié permettent de répondre à tous ces objectifs.

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1 L’étude d’Amundi porte sur toutes les opérations d’actionnariat salariés collectives (augmentations de capital et cessions de titres) sur la période 2013-2020 réalisées par Amundi : cela représente 227 opérations réalisées par une soixantaine d’entreprises françaises de tailles et de capitalisations différentes (l’échantillon comprend 66% de Grandes Entreprises (GE) et 34% d’Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) / 81% d’entreprises cotées et 19% d’entreprises non cotées)

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